La branche française d’Editions Atlas a engagé un nouveau plan de licenciements qui prévoit le départ de 21 salariés sur 67 à son siège d’Evreux, selon les représentants du personnel qui déplorent les conditions de mise en œuvre de cette réduction d’effectif. La directrice des ressources humaines, Catherine Simon, n’a pu être jointe.
Spécialiste des fascicules et de la vente par correspondance, Editions Atlas prévoit de fermer le service clients de son siège historique, à Evreux. Ce service sera sous-traité à un plateau d’appels téléphoniques, vers lequel l’entreprise a proposé de transférer aussi les salariés concernés, qui ont refusé eu égard aux conditions de travail qui leur seraient faites.
Les représentants du personnel déplorent aussi l’absence de dialogue avec la direction, apparemment décidée à appliquer les conditions légales minimums et à se passer de leur avis pour traiter directement de ce plan avec l’inspection du travail selon leur avocat, Me Johann Philip.
Editions Atlas appartient au groupe italien De Agostini, 13e au classement Livres Hebdo de l’édition mondiale, avec un chiffre d’affaires de 1,3 milliard d’euros dans le livre et les fascicules. Propriété des familles Drago et Boroli, ce groupe est aussi diversifié dans les jeux et services, le loto, la finance, les médias et la communication, pour un chiffre global de 5 milliards d’euros, et un résultat d’exploitation de 1,1 milliard d’euros.
En France, le groupe sous-traite la réalisation de ses ouvrages à Glénat. En 2012, il se classait à la 9e place des groupes d’édition, avec un chiffre d’affaires de 169,4 millions d’euros (-3,3% par rapport à 2011), et un bénéfice net de 1,5 million d’euros (mais avec un résultat d’exploitation en déficit de 1,4 million d’euros).
L’éditeur a employé jusqu’à près de 500 personnes à Evreux, où il fut une des principales entreprises de la ville. Il a aussi des bureaux à Paris, et avait également un site à Roubaix. Plusieurs plans de licenciements se sont enchaînés depuis la fin des années 2000.
Les salariés regrettent l’absence de diversification de l’activité principale, basée sur la vente par correspondance de figurines, miniatures, objets de collection, en perte de vitesse. Une partie des nouvelles activités (distribution de vêtements pour homme, produit de beauté, négociation du fichier de 6 millions de clients) a été logée dans d’autres filiales.
L’an dernier, l’entreprise est entrée au capital de Youboox, le site de lecture en streaming, pour un montant non précisé.
L’éditeur a été fondé en 1901 en Italie et était spécialisé à l’origine dans la cartographie, puis dans la publication d’une encyclopédie générale proposée à la vente par correspondance et en fascicules.
Spécialiste des fascicules et de la vente par correspondance, Editions Atlas prévoit de fermer le service clients de son siège historique, à Evreux. Ce service sera sous-traité à un plateau d’appels téléphoniques, vers lequel l’entreprise a proposé de transférer aussi les salariés concernés, qui ont refusé eu égard aux conditions de travail qui leur seraient faites.
Les représentants du personnel déplorent aussi l’absence de dialogue avec la direction, apparemment décidée à appliquer les conditions légales minimums et à se passer de leur avis pour traiter directement de ce plan avec l’inspection du travail selon leur avocat, Me Johann Philip.
Editions Atlas appartient au groupe italien De Agostini, 13e au classement Livres Hebdo de l’édition mondiale, avec un chiffre d’affaires de 1,3 milliard d’euros dans le livre et les fascicules. Propriété des familles Drago et Boroli, ce groupe est aussi diversifié dans les jeux et services, le loto, la finance, les médias et la communication, pour un chiffre global de 5 milliards d’euros, et un résultat d’exploitation de 1,1 milliard d’euros.
En France, le groupe sous-traite la réalisation de ses ouvrages à Glénat. En 2012, il se classait à la 9e place des groupes d’édition, avec un chiffre d’affaires de 169,4 millions d’euros (-3,3% par rapport à 2011), et un bénéfice net de 1,5 million d’euros (mais avec un résultat d’exploitation en déficit de 1,4 million d’euros).
L’éditeur a employé jusqu’à près de 500 personnes à Evreux, où il fut une des principales entreprises de la ville. Il a aussi des bureaux à Paris, et avait également un site à Roubaix. Plusieurs plans de licenciements se sont enchaînés depuis la fin des années 2000.
Les salariés regrettent l’absence de diversification de l’activité principale, basée sur la vente par correspondance de figurines, miniatures, objets de collection, en perte de vitesse. Une partie des nouvelles activités (distribution de vêtements pour homme, produit de beauté, négociation du fichier de 6 millions de clients) a été logée dans d’autres filiales.
L’an dernier, l’entreprise est entrée au capital de Youboox, le site de lecture en streaming, pour un montant non précisé.
L’éditeur a été fondé en 1901 en Italie et était spécialisé à l’origine dans la cartographie, puis dans la publication d’une encyclopédie générale proposée à la vente par correspondance et en fascicules.
